28 janvier 2014

Agent Provocateur par Mike Figgis #NSFW


Mike Figgis est un de mes réalisateurs préférés. Issu du théâtre expérimental et peu soucieux de se maintenir indéfiniment au sommet du box office, il a eu quelques années glorieuses et oscarisées à Hollywood (Leaving Las Vegas en 1996) puis est passé à autre chose sans rien compromettre.

Ce n'étaient pas les seules qualités appréciables, mais j'aimais ses ambiances érotiques troubles faites d'un mélange, de murmures, de flou et de clair-obscur qu'aucun code de production mainstream ne pouvait atténuer. Liebestraum a imprimé profondément sa marque dans mon imaginaire fantasmatique.

Récemment, il a réalisé un court-métrage pour Agent Provocateur, hommage au cinéma érotique français des années '70: tied up at the office. Oui, littéralement.

27 janvier 2014

Heartmath: exercices quotidiens de cohérence cardiaque



Depuis que j'ai acheté mon connecteur Heartmath et téléchargé l'appli Inner Balance, je ne décroche plus: j'ai enfin trouvé l'outil efficace pour maîtriser ma respiration capricieuse.

Le principe général:

  • Respirer en cadence avec l'application, entre 5 et 7 respirations/minute.
  • Focaliser sa respiration sur le coeur.
  • Répéter 3 fois/jour et maintenir un score minimum de 50-60% de cohérence cardiaque.
  • Monter d'un niveau lorsqu'un minimum de 90% est maintenu pendant 3 séances consécutives; il y a 4 niveaux, chaque fois plus contraignants dans la mesure de cohérence. 

J'ai adapté à mes besoins personnel en considérant mes 20 minutes de méditation comme un exercice de cohérence cardiaque. Soit je le compte dans les 3 séances obligatoires, soit je l'ajoute, selon mon emploi du temps. Qu'est-ce que ça donne?

Fréquence:

  • Je tiens 3-4 séances par jour sans problème. Respirer à fond pendant 5 minutes est beaucoup plus satisfaisant et utile que procrastiner sur internet et se remplir le crâne de choses inutiles, de désirs envahissants et de projets morts-nés. J'ai réellement envie d'entamer mes séances.
Niveau:

  • Je me suis donné comme règle de passage de niveau d'avoir 3 séances consécutives (dont 1 longue méditation) à 90%+ de cohérence cardiaque. Passer les 2 premiers niveaux était enfantin. Au 3ème, je suis à la peine avec des résultats fluctuants de 40% à 90%. C'est ici que le véritable travail commence.

Impressions:

  • Il est inutile d'espérer des hauts scores juste après avoir mangé, le travail du tube digestif parasite tout.
  • La posture a de l'importance. Une poitrine ouverte favorise une bonne cohérence, surtout si on fait passer la respiration par le dos (soulèvement sensible des côtes et des omoplates) et en jouant sur le diaphragme (mouvement sensible dans le ventre).
  • Jouer sur la pomme d'Adam, l'abaisser et ouvrir la trachée, est bénéfique.
  • Lorsque la cohérence baisse, il est tentant d'inspirer un bon coup et d'hyperventiler une minutes. Mauvaise idée, ça fracasse plus encore. Il faut plutôt maintenir le rythme lent et se focaliser sur l'expiration. C'est aussi contre-intuitif qu'efficace.
  • La cohérence fonctionne par cercles vicieux ou vertueux. Plus ça va, mieux ça va. Quand ça commence à descendre, c'est la cata à rattraper.
  • Quand la cohérence est maintenue plus d'une minute, il ne faut surtout pas se relâcher et ne même pas y penser, sinon, c'est la chute assurée.
  • Il est très difficile de maintenir un rythme régulier sans regarder la lente pulsation régulière affichée à l'écran. Mes séances de méditation pratiquées les yeux fermés en souffrent beaucoup point de vue du score, mais gagnent en concentration dont je devrais récolter les bénéfices sur la longueur.
Une séance difficile. Notez la difficulté pour faire remonter la cohérence une fois qu'elle commence à descendre.
Une séance maîtrisée. Notez la partie vertueuse.

24 janvier 2014

Time after time, Alfred Hitchcock, Roger Corman's Fantastic 4, Zardoz et toutes ces sortes de choses


Glânés au fil de mes errances sur le web, quelques réminiscences de mes amours cinématographiques.

Zardoz
Trouvé sur le blog Space1970, un article qui rassemble les affiches internationales de Zardoz, chef-d'oeuvre du bizarre SF des années '70 et showcase du plus beau velu incontesté de la planète. Lorsque celle que j'aime insiste trop pour que je laisse pousser mes poils, je la menace de revêtir le même mankini rouge que Sir Sean.



Time after Time
HG Wells pourchassant Jack l'Eventreur dans le San-Francisco de 1979 grâce à la machine à remonter le temps. Voilà le postulat formidable d'un des films préférés de mon enfance. Il m'arrive encore de rêver à la séquence du voyage dans le temps portée par la musique emphatique de Miklos Rosza. En revoyant la bande-annonce, j'ai l'impression que Time After Time a contribué à façonner deux facettes de ma personnalité tiraillée entre la maladresse de Wells et l'assurance cynique de l'Eventreur. David Warner en Jack était particulièrement glaçant. A l'époque, bien avant son apparition monolithique dans Titanic, sa présence suffisait pour donner le ton d'un film. David Warner était un genre à lui tout seul.



Alfred Hitchcock parle de The Birds
Hitch aimait à se donner des airs de gugusse, mais avait une vision très noire et distanciée du monde qu'il distillait tout en flegme et en understatement britannique au fil des interviews.


Roger Corman's Fantastic 4
C'était le temps où les droits d'adaptation Marvel étaient encore distribués comme des bonbons à qui voulaient les prendre. En 1994, Roger Corman produit une adaptation des Fantastic 4 avec un budget rikiki et beaucoup d'esbrouffe. Ca donne un nanar tellement mauvais qu'il est excellent, entouré encore aujourd'hui d'un culte persistant. 0n vient même de produire un documentaire sur sa fabrication môdite. Et oui: ce chef-d'oeuvre a bien failli ne jamais voir le jour.


D'ailleurs, pour ceux qui ne l'auraient point vu voici le film complet.

19 janvier 2014

The Man in the Iron Mask


J'ai lentement relancé la machine à dessin et je m'efforce de ne pas la bloquer par excès de zèle. Je travaille à l'instinct. Je ne cherche pas à imposer des personnages et une narration: une image me plait, je la dessine, c'est tout.

La page Facebook Decaying Hollywood Mansions m'apporte beaucoup d'inspiration en publiant des images-choc d'une période que j'adore: Hollywood 1935-1955. Récemment est parue une série sur The Man in the Iron Mask, film réalisé en 1939 par James Whale, le créateur du Frankenstein de référence.

Je ne fais que du pur encrage, alors qu'au fond de moi, je voudrais combiner avec de l'aquarelle. Je ne sais pas quelle est cette trouille qui m'empêche de prendre un pinceau et de mouiller un bon coup ma page. C'est un des points où je ne parviens pas à lâcher prise alors que je sais que je dois.

Je n'ai jamais vu le film. Il a l'air totalement inepte, mais j'aime sa tonalité et la patine des images: un 17ème siècle farfelu et flamboyant, de la décadence et un peu de macabre. Le masque n'est pas sans rappeler les monstres précédents de Whale: la Créature de Frankenstein, l'Homme Invisible. Et Whale semble ne pas pouvoir s'empêcher de glisser un peu de joyeuse cruauté dans un sujet qui n'en demandait pas tant.



La torture représentée en 1939



James Whale sur l'imdb - voir aussi Gods and Monsters, excellent biopic qui lie son art à son homosexualité "monstrueuse" pour l'époque.

16 janvier 2014

Heartmath et la cohérence cardiaque

Le première fois où j'ai croisé le terme de cohérence cardiaque, c'était vers 2004. Gravement dépressif sans autre perspective qu'un traitement médicamenteux dont je savais qu'il m'enverrait au fond du trou pour des mois, j'ai choisi la voie alternative. Je n'avais aucune certitude quant au succès, mais quitte à ce que ça se passe mal, autant que ce soit selon mes conditions.

J'ai acheté le livre Guérir le stress, l'anxiété et la dépression : Sans médicaments ni psychanalyse. 6 outils étaient proposés pour vaincre la dépression. J'ai choisi l'EMDR - qui s'est révélé très efficace - et j'ai sauté la cohérence cardiaque simplement parce qu'à l'époque, mes recherches sur Internet ne m'avaient pas renvoyé de praticien ou d'outil disponible en Belgique.

J'ai recroisé la cohérence cardiaque fin 2013 en lisant Chute Libre: carnet du gouffre. Cette fois-ci, il y avait une référence (le nom de Heartmath apparait au détour d'une case) qui m'a mené à ce dont j'avais besoin: un capteur et une application mobile.

D'abord, la cohérence cardiaque qu'est-ce que c'est?
La notion de cohérence cardiaque rend compte d’un système de régulation réciproque entre le cœur et les structures cérébrales. Les personnes en cohérence cardiaque gèrent mieux le stress, sont plus efficientes, ont tendance à mieux réguler les tensions relationnelles. Cette régulation peut s’apprendre de manière volontaire par l’intermédiaire d’une pratique utilisant un logiciel de biofeedback.  (définition trouvée ici et légèrement trafiquée).
Heartmath.com (qui a aussi des plateformes de vente en France et au Benelux) vend un bitoniau un capteur à pincer sur le lobe de l'oreille connectable à un ordinateur ou à un appareil mobile (n'existe que qu'en iOS pour le moment) et des applications pour exercer et mesurer  la cohérence cardiaque.

Bien que le prix soit EFFRAYANT (118€), je l'ai immédiatement acheté, sentant que je tenais l'outil manquant pour gérer les pics de stress impromptus. J'ai très bien fait.

Jusqu'à présent je l'ai utilisé efficacement pour deux choses:

  • Améliorer mes 20 minutes de méditation journalière. En complément de l'appli Headspace (dont j'avais déjà parlé ici) qui pilote ce qui se passe dans ma tête, j'utilise Inner Balance et le bitoniau pour contrôler ma respiration qui a toujours tendance à vite partir en vrille. La différence de résultat est incroyable et indescriptible. J'ai l'impression de planer tout en m'ancrant dans le sol. L'effet stabilisateur est puissant et durable.

(oui, j'utilise deux appareils pour méditer)

  • Contrôler les micro-attaques de stress au moment où elles arrivent - genre souvent pour un freelance débutant comme moi.

    Par exemple, voici un graphique enregistré lors d'une conversation téléphonique stressée avec un opérateur Electrabel. Notez le joli plongeon de cohérence qui correspond à la gestion d'une mauvaise nouvelle, rattrapée par une respiration profonde et consciente (qui m'a vraisemblablement donné la même présence sonore que Darth Vader).



Si le prix ne vous rebute pas (gizmodo l'a été tout en trouvant le concept formidable), je vous recommande vraiment l'expérience. Si votre portefeuille est vide mais vous êtes suivi par un psychologue, tordez lui le bras jusqu'à ce qu'il s'équipe d'un appareil.

13 janvier 2014

Geekography #NSFW


Découvert via Violet Blue, le travail d'Exey Panteleev, développeur et photographe qui réunit ses passions dans un projet rigolo. Geekography, c'est de la culture geek, du code pur et dur et des femmes à poil déclinés en photo.

Régulièrement, Exey crée des animations avec ses photos et ses backstages.

Ca donne des envies furieuses de jouer avec son smartphone et de coder comme un malade. Comment résister... Ses CSS sont absolument magnifiques.


Exey Panteleev: site officiel - Flickr - Vimeo

9 janvier 2014

Chute libre: carnets du gouffre

Mademoiselle Caroline a tout d'une vie de rêve. Un boulot de graphiste bien alimenté, un mari barbu fort et attentionné, des enfants et elle vit dans une des plus belles régions du monde: les Alpes. Et puis un jour tout bascule. Sans raison apparente, la dépression s'installe sans qu'aucune thérapie ou médicament parvienne à la chasser efficacement.

Mademoiselle Caroline raconte ses années de noirceur dans Chute libre - Carnets du gouffre, une superbe BD sur la dépression et les moyens de s'en sortir.

La dépression est un de mes sujets de prédilection: je me suis débattu contre elle pendant des années. Son récit - qui combine simplicité graphique et pertinence narrative - m'a renvoyé à mon histoire personnelle avec ses événements similaires: la thérapie qui ne résout rien, les médicaments, la chute soudaine et inexplicable dans l'angoisse, l'impossibilité d'apprécier son propre bonheur, et surtout la joie de tomber sur le bon thérapeute et le bon traitement.

Je recommande vraiment cette BD et pas seulement pour ses qualités graphiques: c'est une mine d'informations sur les outils efficaces de lutte contre la dépression. J'y ai notamment découvert la mesure de la cohérence cardiaque et les services proposés par HeartMath. Je vous en parlerai plus en détail dans un post suivant.

7 janvier 2014

Le titre le plus long du monde, Alien, Jess Franco

Le titre le plus long du monde
... est aussi probablement le plus con. Et donc Night of the Day of the Dawn of the Son of the Bride of the Return of the Revenge of the Terror of the Attack of the Evil, Mutant, Hellbound, Flesh-Eating Subhumanoid Zombified Living Dead, Part 3 serait en fait The Brain that wouldn't die, mais avec une autre bande-son. Pourquoi s'embarrasser d'une nouvelle bande-son, l'originale est déjà assezOldieOl bien tarte comme ça.



Jess Franco, belles et érotiques inepties
Jess Franco a toujours ses supporters dont je ne fais pas partie. Car même s'il a exploré l'interdit des années '60 et '70 à travers son mélange d'érotisme et d'horreur - ce qui devrait me plaire à priori - j'ai toujours trouvés ses films ineptes et sa dramaturgie risible. A part peut-être quelques fulgurances notoires dont on retrouve 5 minutes compilées ici. Sur 199 films, c'est peu, mais ça en vaut la peine.


Alien, le making of 
Oldie but goodie. C'était le temps où on faisait les chef-d'oeuvre à la main. Maintenant, Ridley Scott fait des produits usinés à l'ordinateur, ça a tout de suite moins de charme. Le making of laisse une grande place au scénariste-producteur Dan O'Bannon. Oui, c'était aussi le temps oublié où il y avait un scénariste à bord, un seul, qui savait raconter une histoire, tenir ses personnages et tout. Non, ceci n'est pas une attaque contre  Prometheus.



6 janvier 2014

2014: l'année de la transformation

2013 s'achève sur une satisfaction. J'ai atteint, maintenu et même dépassé mon objectif-santé énoncé en juin. Passer de 95 à 87 kilos et les maintenir. Je n'avais pas parlé de mon objectif supplémentaire: faire baisser mon taux de graisse de façon significative venant de 30%.

J'ai fini l'année avec 84 kilos stables et 23% de graisse - après deux réveillons dont un à la choucroute. J'ai gagné en force, en souplesse et en bien-être. Je suis dans d'excellentes dispositions pour l'objectif de 2014: reprendre du poids (entre 87 et 89 kilos) mais avec un taux de graisse de 10%.

Concrètement: j'ai l'intention peut-être un peu dingue de transformer radicalement mon corps, de diminuer la masse graisseuse et de tout transformer en muscle.

Mes lectures (comme Men's Health) donnent cet objectif atteignable en 3 mois moyennant un entrainement intensif et un régime approprié. Mais je ne me leurre pas trop: dès demain, je dois combiner mon activité sportive avec une recherche active d'emploi et des missions potentiellement chronophages qui flanqueront par terre immédiatement tout planning un peu chargé.  De plus, je m'efforce de m'aligner sur le végétarisme naissant de celle que j'aime, ce qui exclut la prise massive de protéine animale.

Je m'accorde donc un an pour réussir.

Une grande question demeure: vais-je succomber à la tentation du #selfie régulier sur Instagram pour montrer les progrès?

3 janvier 2014

Méditation, où en est-on?

Je suis confronté à un paradoxe. Alors que j'ai supprimé de mon emploi du temps les 12h30 quotidiennes de salariat, j'ai énormément de mal à caser mes 20 minutes de méditation. Ce n'est pas une question de temps, mais d'humeur.

Je suis encore marqué par mon boulot précédent. Chaque nuit des vacances de Noël, alors que je n'ai plus aucune raison d'y penser, je le revivais dans des cauchemars violents. La médiation est supposée m'apaiser et elle le fait à terme, mais évacuer seulement cette expérience-là est un processus lent et pénible que je n'aborde jamais avec le coeur léger.

J'ai aussi entamé une nouvelle série sur getsomeheadspace.com, the Mind Series. 40 séances d'affilée où l'on apprend à accepter d'être confronté à des souvenirs et des émotions désagréables. Alors que les séries précédentes m'avaient enthousiasmé, celle-là me donne l'impression d'une longue traversée du désert dont je ne vois pas la fin. En plus, j'ai déjà beaucoup exploré mes sentiments négatifs chez ma psy. Aridité, ennui, répétition. Plein de vilaines raisons qui me font sauter ma méditation un jour sur deux.

Mais bon, il paraît que ces phases légèrement dépressives sont normales chez les débutants. Qu'il faut poursuivre. A la 113ème session, je peux dire que je ressens vraiment les bénéfices. J'aimerais juste éprouver un peu plus d'enthousiasme.

Du côté plus joyeux, Celle que j'aime m'a fait un très beau cadeau: un siège spécial méditation. Alors que mes raideurs m'empêchent de tenir en position du lotus sur le sol, il me permet d'en avoir une proche qui m'assouplit progressivement.




2 janvier 2014

2014: le grand saut

Il y a plus d'un an, je me suis donné comme objectif de préparer une vie nomade, détaché de toutes contraintes qui me visseraient dans un pays pour une période de plus d'un an. Le plus gros morceau a été de sortir du salariat et de me mettre à mon compte.

Comme beaucoup de changements importants dans ma vie, cela ne s'est pas fait avec une préparation minutieuse et en douceur. Je me connais bien: le smooth sailing a tendance à faciliter ma propre résistance intérieure et à me maintenir dans le status quo. Je me suis donc... jeté dans le vide. Comme ça. Et je peux vous garantir que ça fait le même effet à l'intérieur.

Le Grand Saut (The Hudsucker Proxy - Coen Bros. 1994)

Une opportunité de me séparer de mon employeur s'est présentée et je l'ai saisie. J'ai pris le statut d'indépendant, sans aucune mission à suivre, me forçant ainsi développer mes propres projets rapidement pour relancer la machine à revenus.

Me voici donc désormais "Freelance IT Consultant", avec la possibilité d'étendre mes activités au graphisme, à la photographie, à l'audiovisuel et au coaching.

Si j'ai une idée du type d'activité que je peux exercer, je n'ai aucune idée de ce à quoi va ressembler 2014. Et je ne me suis jamais senti aussi bien face à l'inconnu.

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