27 décembre 2012

MTLMitchum

Parfois il me prend des envies de films noirs, d'imperméables et de mâchoires carrées.

21 décembre 2012

Nicole Vaunt (NSFW)


Ma fascination pour Nicole Vaunt tient probablement à ma fixette adolescente sur les rousses qui va avoir du mal à partir tant qu'elle apparaîtra sur la Toile.

Pour le moment, elle travaille beaucoup et publie régulièrement sur son site officiel Vauntastic.com et son tumblr There is no place like your mouth. Ses séances de questions-réponses sont aussi intéressantes que ses photos sont... enfin faites vous une idée.

De temps en temps elle publie aussi des jolies vidéos faites-main sur son compte viméo. Comme celle-ci.

20 décembre 2012

Barcelone: Mercat de la Boqueria

Barcelone abrite une brouettée de superbes marchés couverts. Le Mercat de la Boqueria est probablement le plus connu et le plus photogénique. Même si nous l'avons visité en rush peu avant d'embarquer vers l'aéroport, nous avons pu profiter son ambiance particulière faite de saine abondance.

Lors d'un prochain séjour à Barcelone, on ne logera plus en hôtel mais en appartement avec une cuisine. Car mon rêve est de sortir du Mercat de la Boqueria avec des sacs pleins et de préparer une gigantesque tambouille. Comment ça "on n'en a pas discuté"!?






17 décembre 2012

Le Nao de Brown


Je m'étais juré de ne plus suivre aveuglément les conseils de Pénélope pour choisir mes BD. Cela ne voulait pas dire que je ne les suivrais plus du tout, mais que je ne me laisserais plus tenter par une commande immédiate sur Amazon. J'ai rajouté une étape "à vérifier chez ton libraire préféré avant d'acheter".

Après la présentation de Pénélope, j'ai filé chez Brüsel, j'ai pris Le Nao de Brown en main et je l'ai ouvert. Une lumière en est sortie, j'ai entendu les anges et ma mâchoire est tombée. Oui, c'est une bouquin comme ça.

Les aquarelles sont d'une beauté à rendre jaloux le plus chevronné des graphistes. L'histoire, elle, est beaucoup plus profonde que son apparence d'"autofiction de trentenaire qui se cherche".

Nao Brown est graphiste et travaille à temps partiel dans un magasin de brols colorés d'art toys. Fille d'un alcoolique, elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Son truc à elle: s'imaginer en train de massacrer les personnes en face d'elle. La méditation ne l'aide pas assez. Et tout en ayant l'air de mener une vie normale elle est toujours au bord de l'implosion: elle doit se cacher pour digérer la honte et la colère que lui inspirent ses pensées meurtrières intempestives. Jugée criminelle par elle-même à l'intérieur de son imaginaire, elle ne peut pas faire évoluer sa vie réelle.


Le tourment quotidien de Nao a immédiatement provoqué une résonance en moi. Non je ne souffre pas de TOC aussi graves, mais il m'est arrivé d'avoir aussi des périodes obsessionnelles accompagnées de "disparitions" sociales pour masquer la crise et me recomposer péniblement. C'est la première fois que je vois l'exploration de ce comportement aussi bien racontée.

L'introduction contient une phrase qui résume très bien la quête de Nao, et la mienne: "L'esprit sans repos te fera croire qu'il est toi et que tu es lui. C'est faux!"

Après la lecture, j'ai enchaîné sur l'exploration en profondeur du site http://www.ocduk.org d'une association indépendante britannique d'aide aux personnes atteintes de TOC. Et j'ai emmené tout ça chez ma psy pour séance particulièrement fructueuse.


13 décembre 2012

Barcelone: Gaudi

Je sais que c'est un peu facile de reposer sur les images de Gaudi quand on va à Barcelone, mais avouez...

Je savais que Celle que j'Aime craquerait pour Gaudi, elle qui freinait des quatre fers quand je lui parlais de visiter la capitale de la Catalogne.

Ne vous étonnez pas que j'ai pris si peu de photos du Parc Güell. Dans L'Auberge Espagnole, Romain Duris et Judith Godrèche causaient au calme près des fameux bancs couverts de mosaïques. Dans Vicky Cristina Barcelona, les personnages se donnaient rendez-vous "à midi devant la Salamandre". Ce sont bien des films, ces scènes sont impossibles. Le monde, la masse, la foule, recouvre tout, enlève tout romantisme et empêche toute prise de vue sereine. On ne le voit pas sur la photo, mais je passe mon objectif à travers deux touristes italiennes qui refusaient obstinément de faciliter mon travail.


La Casa Battlo est la plus belle construction de l'univers. Et dans mes rêves fous où ma maison prend forme par magie selon ma volonté, c'est très fort à elle qu'elle ressemble. J'adore cette impression de fond marin: les reflets bleus, les courbes omniprésentes, les formes organiques...







J'avais zappé l'intérieur de la Sagrada Familia en 2005 parce qu'elle était encore en travaux, bourrée de monde et chère. Aujourd'hui, elle est juste bourrée de monde et chère, mais elle en vaut franchement la peine. Notre billet internet nous a permis d'entrer immédiatement sans passer par la file de deux heures. Je crois que les images parlent d'elles-mêmes.





10 décembre 2012

Economix

Le rapprochement entre les 2 couvertures n'est peut-être pas un hasard

Sous cette horrible couverture se cache un ouvrage de vulgarisation utile en ces temps de crise prolongée. Comme son titre l'indique, on parle d'économie, principalement de capitalisme, pourquoi ça marche et en quoi ça ne marche pas forcément (Ah bon pourquoi? Qu'est-ce qui vous permet de dire cela?).

Economix condense plus de 260 ans de littérature économique et remet en contexte tous ces mots jetés à la tête des gens par les gourous de la finances quand ils expliquent que leur enrichissement, la destruction des Etats et votre appauvrissement est une nécessité bienfaisante. La représentation graphique met bien en évidence que sous un vocabulaire compliqué et des modèles tarabiscotés se cachent toujours les mêmes idées et les mêmes intentions qui finiront bien un jour par s'épuiser face à la réalité: un laisser-faire généralisé au milieu de richesses infinies est impossible avec des ressources finies.

La lecture d'Economix ne dispense pas de se rapporter aux ouvrages cités, mais il permet de se forger une idée claire. Je ne vous cacherai pas que les 50 dernières pages présentées par l'auteur lui-même comme orientées et polémiques ont rencontré ma propre vision.

A vous de voir où vous vous situez.

6 décembre 2012

Barcelone: Tibidabo

Le Tibidabo n'est pas le plus beau parc d'attraction que j'aie vu dans mon existence, loin de là. A côté du Tivoli à Copenhague, il fait même plutôt cheap, vieillot et déplumé. Il n'empêche que nous y avons passé quelques heures remarquables par leur étrangeté.

La disposition du parc, déjà, vaut son pesant de bizarre: perché sur trois niveau au sommet d'une montage qui surplombe Barcelone, il s'enroule autour d'une église à l'architecture meringuée, dominée par un immense Christ aux bras ouverts. Une fine brume flottait dans l'air. C'était merveilleusement macabre.

Je suis content des photos que j'y ai prises. Elles me rapprochent l'ambiance d'une de mes plus grandes trouilles enfantines - le film Something Wicked This Way Comes.

Le musée des automates était particulièrement gratiné. A côté des traditionnels automates chanteurs et danseurs du début du 20ème siècle, il y avait aussi des représentations des préoccupations de l'époque: le pêché, la morale et bien évidemment, les punitions.

Je suis désolé de ne pas vous en faire profiter. Mon appareil photo n'était pas assez performant pour capturer les meilleurs moments. Et celle que j'aime n'a trouvé aucun plaisir à photographier des petites marionettes mimer les damnés aux enfers et des exécutions capitales. Non, vraiment, elle ne sait pas s'amuser.










4 décembre 2012

En ce moment, je lis...

Bamboo Blade Vol.2: j'ai tellement de choses importantes à lire que Bamboo Blade vient de passer à la trappe. Après la découverte rigolote du premier tome, la routine s'installe très vite. Oui les personnages et les situations sont drôles, mais ce n'est clairement rien de plus qu'un manga sportif, avec ses objectifs à atteindre, ses "mon dieu, va-t-il réussir?" etc. Je suis sûr que les tomes suivants contiennent encore quelques perles, mais je n'ai tout simplement pas le temps.

Front Mission Dog Life & Dog Styles Vol. 4 et Vol. 5: on continue à explorer tous les aspects du conflits de l'île d'Huffmann aussi bien sur le terrain où l'on s'étripe franchement qu'au Japon où les décisions se prennent entre cynisme et indifférence. Le journaliste, qui redevient le fil rouge, découvre qu'il est pris de violents vomissements lorsqu'il accomplit des actes généreux - quelle torture gastrique, ce reportage dans un camps de réfugiés.

Thermae Romae Vol. 4: la série bascule dramatiquement: Lucius est coincé au Japon et ne peut plus revenir à Rome. Une romance s'installe. Un tout petit peu moins drôle que les précédents, ce tome permet à l'auteure de parler un peu d'elle. J'avoue que son parcours et sa personnalité me fascinent. Je me servirais bien de son expérience pour définir mes futurs projets.

Bakuman Vol.12: après le sommet du Vol. 11, on fléchit légèrement. Les ficelles de dramatisation forcenée des chapitres se voient plus que d'habitude et les histoires secondaires sont moins intéressantes. Cela dit, on continue à se prendre un cours magistral de production de manga.

3 décembre 2012

Quelques jours à Barcelone

Du 1 au 5 novembre, nous avons pris quelques jours à Barcelone, histoire de nous empiffrer de soleil avant d'entamer l'hiver belge. Le décès récent du papa de Celle que j'Aime pesait (et pèse encore) sur nos consciences, mais je cette parenthèse catalane nous a permis de minimiser les effets.

Mon Lumix est vraiment en bout de course. J'aurais aimé provoquer un faux pli dans l'espace-temps et emmener le Sony NEX5R que je compte acheter à Noël pour enfin créer les photos dont je rêve. A la place, j'ai utilisé mon compte Instagram comme cache-misère. Ca va pour de la publication web, mais pour le tirage à haute définition on repassera.

Les rues de Barcelone:







Même si l'intérêt pour HRC s'émousse progressivement après quelques déceptions consécutives, nous avons cédé à la tradition en visitant celui de la Plaça de Catalunya. La déco d'Halloween, une bonne programmation musicale et le choix de vêtements a relancé le plaisir. Mais il faudra vraiment que j'arrête de commander le Bacon Cheesburger parce que mon foie crie stop.





S'il ne doit rester dans le monde qu'un seul magasin d'objets design, ce sera Vinçon, où l'on trouve absolument tout ce que l'on trouve éparpillé dans d'autres magasins (comme Rose à Bruxelles ou Trait à Toulouse, et d'autres dont j'ai oublié le nom au Japon) et même plus. Les prix sont estomaquants, mais on trouve VRAIMENT tout ce qu'on veut. Et même si on ne veut rien acheter, l'immense résidence de Passeig De Graçia transformée en magasin vaut le coup d'oeil.

comme... des chats dans un slip

comme... le meilleur rideau de douche du monde







Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...