29 mai 2016

5 choses que j'ai aimées cette semaine


La Super Food Purasana


J'ai beaucoup tâtonné pour trouver la bonne recette, mais j'y suis arrivé. J'ai remplacé mes protéines whey quotidiennes par des poudres végétales Purasana. 1/2 l de lait d'amande, 1/2 avocat, 1 grosse cuillère de wheat grass ou de hemp protein, un peu de spiruline et graines de lins et roulez... J'ai laissé tomber le beurre d'amandes et les épinards. Je perds peut-être en protéines mais je gagne en goût. C'est bon pour la santé ET agréable à boire (enfin!).

Purasana: site officiel - Amazon

Koto no ha no niwa (The Garden Of Words)

Cinefix a osé en faire le n°1 de son Top 10 Most Beautiful Animated Movies of All Time. Je n'irai pas jusque là, mais je dois bien reconnaître que The Garden Of Words s'est imposé immédiatement dans les hautes sphères grâce à son graphisme exceptionnel. J'ai laissé l'histoire et ses tendances mélodramatiques lourdes de côté pour retenir la contemplation sublime de la pluie à Tokyo. Il ne dure que 49 minutes, mais elles sont inoubliables.


Game of Thrones S06E05 The Door *** Spoilers ***

Il aura fallu attendre le 65ème épisode de Game of Thrones pour que je sois enfin satisfait à l'apparition du générique de fin. Jusqu'à présent - même si j'apprécie la série dans son ensemble - j'ai toujours trouvé quelque chose à redire: problème de dosage du sang et des fesses, des longueurs, des oublis, de la facilité.... Et là pouf, l'impression que tout s'équilibre en une fois. Rien de tel qu'une terrible tragédie qui frappe un innocent, minutieusement préparée tout au long des 6 saisons, pour faire oublier les réserves passées.



Une tarte au citron de Sinstreetfood

Sinstreetfood est mon foodtruck chéri du moment qui fait la tournée des marchés à Bruxelles. Je le croise le dimanche à Flagey et le mardi au nouveau marché bio de la Place du Luxembourg. Leur tarte au citron est une tuerie.


La totale chez Lasagna Tiramisù

Le grand plaisir du régime flexible est qu'on n'a pas vraiment à se priver. Tant qu'on est aligné dans les macros, ça passe. Et si on dépasse, c'est rattrapable. Vendredi, j'ai explosé mes macros sans remord au Lasagna Tiramisù en charcuteries, fromages, lasagne au saucisson piquant et tiramisù aux noisettes. Fidèle à mes habitudes, j'ai complètement oublié le nom des diverses spécialités. Si vous voulez un guide culinaire détaillé, foncez vérifier sur place.

Et vous qu'avez-vous aimé cette semaine?

23 mai 2016

Fitness: les joies de la blessure


Et donc c'est arrivé en plein essor de ma reprise régulière: je me suis blessé. Pas trop, mais juste assez pour me mettre à l'arrêt.

J'étais sur le "seated leg press". J'entamais ma série de 8 x 115 kg. Je me concentrais sur ma jambe droite dont la chaîne d'articulation est instable (depuis mon opération de la cheville, le genou et la hanche ont la bougeotte). J'ai fait un effort pour maintenir le genou dans l'alignement, j'ai poussé et KRAK. J'ai senti les muscles de l'intérieur de la cuisse se translater de quelques centimètres. Impossible de poursuivre le mouvement et lorsque je me suis levé, j'ai failli me casser la figure.

Depuis, je ressens une tension brûlante depuis l'intérieur du bassin jusqu'à la moitié de la cuisse et je ne peux plus m'appuyer complètement sur ma jambe droite. Et je ne parle pas du bobo kiki.

Heureusement, pas de trace de déchirure ni d'hémorragie interne. Je peux me rassurer en me disant que mon adducteur n'est que froissé. 

Tout mon beau programme du mois de mai est à oublier. Pendant quelques jours encore, je ne peux ni courir, ni pédaler, ni me plier en deux, ni m'assoir, ni m'étirer, ni prendre de charge sans avoir l'impression d'amplifier les dégâts. J'ai déjà arrêté 6 jours. J'espère juste pouvoir reprendre cette semaine en douceur avec un programme adapté.

Je retiens quand même un élément positif: ce déplacement bizarre a équilibré et solidifié mon bassin. Je ne me suis jamais senti aussi stable planté sur mes deux jambes. Si cela pouvait signifier la fin des séquelles de l'opération de ma cheville, ce serait parfait.

Et vous, vous en êtes où point de vue blessures?



22 mai 2016

5 Choses que j'ai aimées cette semaine


Bia Mara

En mai 2013, je jurais solennellement que je ne mangerais plus jamais de fish 'n chips. Après 3 ans d'ajustement alimentaire et de fitness, c'est avec joie que j'annonce le retour du fish 'n chips dans mes habitudes alimentaires. Mais pas n'importe lequel: celui du Bia Mara, le meilleur "sustainable fish n' chips" du monde.


Ip Man avec Donnie Yen.

Après 15 ans d'abandon, j'ai renoué avec mon amour du cinéma d'action de Hong Kong. Les bastons spectaculaires, les costumes, le décorum et ce sens tout asiatique du mélodrame m'ont renvoyé au plaisir que je ressentais il y a bien longtemps devant les film de Tsui Hark et King Hu. En même temps, j'ai l'impression d'avoir retrouvé mon âme après un long, très long égarement.



Réparer mon casque Urbanears

Ca fait partie des détails qui me pourrissent la vie et qui me donnent l'impression de n'être qu'un bon à rien: la protection d'un des écouteurs s'était détachée quelques semaines seulement après l'achat (60€). J'ai repoussé la réparation pendant des mois pendant lesquels je me suis auto-flagellé d'avoir bousillé si vite mon investissement. En fait, en me forçant un peu, l'affaire a été pliée en 2 minute, la première étant consacré à la simple observation du casque et la seconde la déduction de la manière. Mon ego en est tout requinqué.

La conférence TED "This Scientist Can Hack Your Dreams"

Le titre est un clickbait évident, mais le contenu est très intéressant quand même. Cette conférence explique le fonctionnement du cerveau aussi bien au repos qu'en phase éveillée.  Et comment les neurones réagissent parfois puissamment à certaines information. Voir une réponse neurale aussi détaillée m'a donné une nouvelle piste à explorer pour limiter mes attaques de panique.


Le dernier clip de Coldplay

Je me fiche complètement de la chanson Up&Up que je trouve très ordinairement alignée sur le canon de Coldplay. Par contre le clip me plait énormément. Je ne sais pas trop comment, mais ils ont réussi à capturer, jusque dans la texture de l'image, la façon dont je perçois le monde au quotidien.



Et vous? Qu'avez-vous aimé cette semaine?

15 mai 2016

Retour à Hong Kong avec Donnie Yen


L'apparition de Donnie Yen dans le trailer de Rogue One: A Star Wars Story m'a donné envie de replonger dans le monde du kung-fu dont je m'étais éloigné depuis... 15 ans quand même. Mince, on n'y fait pas gaffe et ça se compte en années.

C'est vrai que mon choix de réduire mon temps d'écran m'a imposé d'être sélectif. Dans l'aspiration des Sopranos et de Six Feet Under, les séries de haut vol ont pris le peu de place qui restait. Elles le méritaient bien: depuis la fin des années '90, la créativité a migré du grand vers le petit écran et il fallait vraiment être très bon pour me donner envie voir un film.

Mon amour pour le cinéma de Hong Kong nourri par les films de Tsui Hark, de Yuen Woo-Ping et de John Woo en a fait les frais. A la même époque, la rétrocession de Hong Kong à la Chine et l'internationalisation pas très heureuse de la carrière de mes idoles a créé un flottement dans lequel je ne me retrouvais plus non plus. J'ai progressivement laissé tomber.

Mais revenons à Donnie Yen... 

Les amateurs du genre vont peut-être ricaner: c'est la superstar du moment mais je ne connais absolument pas ses films. Même au sommet de mon HKmania, je suis passé complètement à côté de lui. Je ne connaissais même pas son nom alors qu'il est dans un de mes combats préférés (dans Once Upon a Time in China II).



Sa très courte passe d'arme dans le trailer de Rogue One m'a fait l'effet d'une madeleine de Proust. "J'ai déjà vu cette puissance élégante, mais où?"


Un tour sur l'IMDB m'a rapidement apporté la réponse. J'ai passé sa filmographie en revue et j'ai choisi un titre significatif pour mon cinéma du samedi soir. Ce fut Ip Man.


J'ai eu un orgasme (visuel s'entend, hein). Si puissant que j'ai décidé, en explorant sa carrière, de revivre une passion que j'ai eu tort de laisser s'éloigner.

15 ans... Ca va faire beaucoup de films à rattraper.

Si vous avez envie de m'accompagner dans ma redécouverte du cinéma de Hong Kong, faites signe et partagez vos scènes préférées.

11 mai 2016

Fitness: pourquoi je veux atteindre 10% de masse graisseuse

pourcentage de graisse

"C'est impossible à ton âge. C'est trop. Tu te rends malade. Tu vas être moche. C'est vain." Etc... Voilà le genre de remarque que je me prends quand je parle de mon désir d'atteindre 10% de masse graisseuse. Comme j'en ai un peu marre de répéter les mêmes explications, je résume les raisons une bonne foi pour toute.

Parce que Daniel Craig

Lorsque je me suis choisi un modèle pour me refaçonner de haut en bas, j'ai pris toutes les célébrités possibles avec un corps décent et j'ai sélectionné celles dont la taille, l'âge et le châssis étaient le plus proche de moi. Il se fait que Daniel Craig et moi sommes sortis du même moule au même moment. En 2012, la transformation de son corps pour Skyfall avait impressionné la planète fitness - et moi aussi, j'avoue. Son régime et son entraînement étaient détaillés à longueur d'articles qui mentionnaient souvent le chiffre de 10% de graisse, dont je ne sais pas si les journalistes l'estimaient au pif ou si l'acteur l'avait mentionné un jour (si Daniel Craig veut me contredire sur ce point, je l'invite à s'exprimer dans les commentaires). Toujours est-il que j'ai pris cette valeur comme objectif chiffré.

Parce que la perte de poids n'est pas mon but

J'ai décidé de m'imposer cette discipline non pas pour être plus léger, mais pour remettre la main sur mon corps et mon métabolisme: supprimer la dépression, l'inflammation permanente, la lenteur digestive, les insomnies, la faiblesse du système immunitaire. Tous ces problèmes sont soit causés, soit amplifiés par une masse graisseuse élevée. Je me fiche de peser 90kg, tant que ces problèmes que je trimballe depuis 35 ans avec 30% de graisse disparaissent.

Parce que le gras est une usine à gras

Passé un certain niveau, la graisse s'auto-entretient et la seule perte de poids n'y change rien. C'est une des causes de l'infâme effet "yoyo" que j'ai expérimenté pendant des années: quels que soient mes efforts pour maintenir mon poids sous les 80kg avec un taux de graisse à 30%, je le voyais régulièrement remonter à 90kg en moins de 2 mois. A 10%, c'est plus facile de rester stable.

Parce que le poids n'est pas le problème

A ma grande surprise, j'ai découvert que les coachs réputés ne considèrent le poids que de façon marginale. Ce qui les intéresse, c'est la composition corporelle et le rapport entre la masse musculaire (idéalement élevée) et la masse graisseuse (idéalement faible). Aux obsédés de la balance ils opposent l'argument qu'un bon programme de fitness remplace de la graisse moins dense par du muscle plus dense et provoque même une prise de poids tout à fait normale. Comme on peut voir ici.

Parce que l'IMC, c'est du flan

L'Indice de Masse Corporelle (IMC) calculé sur le rapport entre le poids et la taille est le plus mauvais indicateur possible de la santé d'un corps. Il ne tient pas compte de l'activité ou de la composition de celui-ci. C'est bien simple: pour l'IMC, tout athlète est considéré en surpoids ou obèse morbide.

En utilisant des programmes basés sur l'IMC idéal (diminution des calories pour atteindre 74kg pour 1m75), je n'ai jamais réussi à approcher de mon objectif. Par contre avec un programme focalisé sur la composition corporelle (forte prise de muscle pour ramener la masse graisseuse à 10%, peu importe le poids), je l'ai atteint presque sans y faire attention. 

Parce qu'à 10%, je peux m'empiffrer

Il n'y a pas moyen de contourner ce fait: pour maitriser son poids, il faut que la quantité de calories ingurgitées ne dépasse jamais la quantité de calories dépensées. Les régimes sont souvent conçus pour diminuer la quantité de calories entrantes et sont toujours vécus comme des privations. Le truc est de laisser tomber ces régimes et de se focaliser sur la quantité de calories sortantes même au repos.

A 30% de masse graisseuse (donc avec une faible masse musculaire), cette quantité est basse. A 10% de graisse (et une forte masse musculaire) cette quantité est beaucoup plus élevée. A 30%, je devais maintenir ma prise à 1800 calories/j juste pour me stabiliser. Aujourd'hui, avec mes 14,8%, je peux avaler 3000 calories/j tout en restant en déficit!

Parce qu'il n'y a aucune chance que je voie un jour le corps de mes rêves

Je me suis toujours dit qu'un 6-pack serait la marque du succès de mon entrainement, mais c'est une attente que j'ai progressivement appris à oublier. J'ai 46 ans et mon poids a fait du yoyo pendant 35 ans, me laissant avec une didine de femme enceinte et une peau abimée, impossible à retendre. Même si je développe les meilleurs abdos du monde, il n'y a aucune chance qu'ils soient visibles sous une peau pareille. A moins de recourir à une chirurgie coûteuse, ce qui n'arrivera pas. Je suis peut-être vain mais il y a quand même des limites.

Si je n'ai pas le repère visuel du corps de mes rêves, au moins j'ai une valeur chiffrée qui m'indique que mes efforts ont payé.

Et vous, avez-vous défini un objectif pour votre corps? Et pourquoi?

9 mai 2016

Gasparde: princesse guerrière

Gasparde

Il y a plusieurs mois, j'ai décidé d'approfondir ma pratique de la photographie. La perte de mon appareil à Budapest a tout retardé mais une bonne âme a accepté de me prêter un Nikon D3100 en attendant l'achat d'un nouveau - qu'elle soit remerciée encore et encore.

J'ai embarqué Gasparde (instagram) dans mon tout premier projet de portrait mis en scène, profitant de son amour de la couture et du combat médiéval (on ne rencontre pas un mélange comme ça tous les jours). Maquillée et coiffée par Emmanuelle Nuncq (site), habillée et armée par ses soins, elle s'est prêtée au jeu dans le bois de Hal, à la stupéfaction de quelques promeneurs du dimanche.

Voici une sélection de quelques photos basse définition.

Note: elle sait se servir de l'épée.





Si vous voulez vous faire tirer le portrait, costumé ou non, n'hésitez pas à me contacter et voyons ce que l'on peut faire ensemble.

4 mai 2016

Gilliamesque



Celle que j'aime a vu juste en m'offrant Gilliamesque, l'autobiographie de Terry Gilliam, réalisateur-phare de ma période cinéphile. Moi qui lit si peu et si lentement, j'ai dévoré cette brique en  quelques jours (un exploit selon mes standards).

Si vous voulez comprendre comment un kid du Minnesota est devenu un champion de l'humour à l'européenne (et accessoirement un cinéaste majeur) cette autobiographie est exactement ce qu'il vous faut.

Terry Gilliam s'étend sur sa jeunesse et ses débuts de graphiste avec une impressionnante collection d'illustrations. Il parle d'un temps dont certains grincheux au pouvoir aimeraient ne plus entendre parler: les années '60 le vent rafraichissant de la protestation et la répression violente qui ont fini par le décider à quitter les Etats-Unis. Manifestement, risquer de se faire lyncher rien que parce qu'on porte les cheveux longs, ça crée des vocations.

Celui qui cherche des anecdotes sur sa carrière de réalisateur (12 longs métrages et quelques courts) restera sur sa faim. Il y en a peu, Gilliam considérant que le sujet est déjà abondamment couvert dans d'autres livres. On y trouvera plutôt le manuel illustré du parfait gugusse contestataire.

Une lecture indispensable en ces temps où l'on a l'impression que l'histoire se répète pour le pire.

Terry Gilliam: Site officiel - Facebook - Twitter - Sur Amazon - IMDB



Si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à partager vos moments favoris de sa carrière. Voici quelques uns des miens.

Le générique de Life of Brian dans le style typique de Gilliam




Time Bandits - son premier grand succès solo




The Crimson Permanent Assurance - son piratage solo du début de The Meaning of Life




La fin de Brazil (à revoir avec tout le film)




The Adventures of Baron Munchausen - mon préféré




La plus belle scène de Fisher King et de toute sa filmo

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