Je suis confronté à un paradoxe. Alors que j'ai supprimé de mon emploi du temps les 12h30 quotidiennes de salariat, j'ai énormément de mal à caser mes 20 minutes de méditation. Ce n'est pas une question de temps, mais d'humeur.
Je suis encore marqué par mon boulot précédent. Chaque nuit des vacances de Noël, alors que je n'ai plus aucune raison d'y penser, je le revivais dans des cauchemars violents. La médiation est supposée m'apaiser et elle le fait à terme, mais évacuer seulement cette expérience-là est un processus lent et pénible que je n'aborde jamais avec le coeur léger.
J'ai aussi entamé une nouvelle série sur getsomeheadspace.com, the Mind Series. 40 séances d'affilée où l'on apprend à accepter d'être confronté à des souvenirs et des émotions désagréables. Alors que les séries précédentes m'avaient enthousiasmé, celle-là me donne l'impression d'une longue traversée du désert dont je ne vois pas la fin. En plus, j'ai déjà beaucoup exploré mes sentiments négatifs chez ma psy. Aridité, ennui, répétition. Plein de vilaines raisons qui me font sauter ma méditation un jour sur deux.
Mais bon, il paraît que ces phases légèrement dépressives sont normales chez les débutants. Qu'il faut poursuivre. A la 113ème session, je peux dire que je ressens vraiment les bénéfices. J'aimerais juste éprouver un peu plus d'enthousiasme.
Du côté plus joyeux, Celle que j'aime m'a fait un très beau cadeau: un siège spécial méditation. Alors que mes raideurs m'empêchent de tenir en position du lotus sur le sol, il me permet d'en avoir une proche qui m'assouplit progressivement.
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