23 décembre 2011

Passé la Loire, c'est l'aventure

Les habitués de l'ancien blog se souviennent que j'avais utilisé le même titre en 2009 pour raconter la même chose, le voyage de fin d'année traditionnel à Toulouse.

Cette année, pas de tempête de neige à ne pas mettre un avion dehors, mais 11 heures en voiture accompagné de Catherine, notre GPS zinzin:

  • Je me suis dit que prendre la voiture ne devait pas être si difficile que ça en me basant sur mes précédents road trips. A la quatrième heure derrière le volant, j'ai une illumination douloureuse; c'est la première fois que je couvre autant de distance SEUL (Catherine ne pilote pas, non); et les petits papillons qui dansent régulièrement devant mes yeux m'expliquent clairement que je n'ai pas l'habitude.

  • Bruxelles est bloquée par une grève générale qui impose une drôle d'ambiance dans les rues. Soit complètement désertes, soit bouchées à quelques endroits stratégiques. Les barages filtrants dans le sens de l'entrée en ville, créent des micro-bouchons dans le sens de la sortie... Je dois ruser (Catherine hurle "recalcul" en boucle)... et perdre 30 minutes.

  • Je prends le périph' Sud de Paris; circulation en accordéon. Catherine s'ennuie et décide de m'annoncer une bonne sortie 10 mètres après l'avoir passée et de me laisser me démerder...  Dans un tournant, je découvre qu'on rejoint un fleuve de voitures arrêtées. 45 minutes perdues.

  • Solstice d'hiver oblige, la nuit tombe à 1730. Pour un Belge habitué au gaspillage luxe de l'éclairage nocturne, l'obscurité des autoroutes françaises pèse sur le système nerveux.

  • Aaaaaaah les courses entre les camions dans le noir! Pointes de vitesse avec remorques. Concours de grands phares et de clignotants! Encore plus amusant sous une pluie battante.

  • Soudain, la température baisse de 10°. Je passe à côté de la sortie "Aurillac".

  • Montauban: je suis arrêté par... la douane. Un Belge, c'est suspect. On me demande d'où je viens, où je vais et on fouille mon coffre. Tout ce chocolat et ces speculoos, c'est louche.

  • Grand moment au péage. La machine refuse de me donner mon ticket. Je dois faire une marche arrière dans la station et j'entraîne dans mon mouvement tous ceux qui me suivent. Personne ne résiste au plaisir d'un concert de klaxons de Noël.



4 commentaires:

  1. C'est normal, la vie amène toujours des aventures aux super-héros du quotidien.

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  2. quel enfer... (et vive le train !) (oui je sais... les grèves...)

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  3. Sans toutes ces péripéties tu te serais presque ennuyé non ? ;)

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  4. @OetL: J'aime l'ennui... je gère très bien l'ennui ;-)

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