En 1939, William Dieterle réalisait The Hunchback of Notre-Dame. Même si son final hollywoodien massacre allègrement Notre-Dame de Paris - tout le monde survit -, beaucoup la perçoivent comme l'adaptation ultime. Visuellement elle s'inspire de l'imagerie de Gustave Doré et de l'expressionnisme allemand. La prestation de Charles Laughton en Quasimodo et son maquillage monstrueux ont marqué mon enfance.
Ce Quasimodo assis sur les marches de Notre-Dame, refusant de montrer son visage ne me satisfait pas. Le crayonné publié sur mon Instagram semblait plus prometteur. L'encrage et le gros travail d'ombrage sont lourds. Pour le moment, mon coeur balance: ai-je fait un rendu acceptable du jeu d'ombres ou juste gros pâté tout gribouillé?
Mon but étant bien de finaliser à l'encre, je ne dois pas m'attacher émotionnellement au crayonné, aussi réussi soit-il.
A l'occasion, je dessinerais bien son portrait, inspiré de la scène ci-dessous qui tient autant de la tragédie hugolienne que le La Belle et la Bête.
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