Celle que j'aime a vu juste en m'offrant Gilliamesque, l'autobiographie de Terry Gilliam, réalisateur-phare de ma période cinéphile. Moi qui lit si peu et si lentement, j'ai dévoré cette brique en quelques jours (un exploit selon mes standards).
Si vous voulez comprendre comment un kid du Minnesota est devenu un champion de l'humour à l'européenne (et accessoirement un cinéaste majeur) cette autobiographie est exactement ce qu'il vous faut.
Terry Gilliam s'étend sur sa jeunesse et ses débuts de graphiste avec une impressionnante collection d'illustrations. Il parle d'un temps dont certains grincheux au pouvoir aimeraient ne plus entendre parler: les années '60 le vent rafraichissant de la protestation et la répression violente qui ont fini par le décider à quitter les Etats-Unis. Manifestement, risquer de se faire lyncher rien que parce qu'on porte les cheveux longs, ça crée des vocations.
Celui qui cherche des anecdotes sur sa carrière de réalisateur (12 longs métrages et quelques courts) restera sur sa faim. Il y en a peu, Gilliam considérant que le sujet est déjà abondamment couvert dans d'autres livres. On y trouvera plutôt le manuel illustré du parfait gugusse contestataire.
Une lecture indispensable en ces temps où l'on a l'impression que l'histoire se répète pour le pire.
Terry Gilliam: Site officiel - Facebook - Twitter - Sur Amazon - IMDB
Si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à partager vos moments favoris de sa carrière. Voici quelques uns des miens.
Le générique de Life of Brian dans le style typique de GilliamTime Bandits - son premier grand succès solo
The Crimson Permanent Assurance - son piratage solo du début de The Meaning of Life
La fin de Brazil (à revoir avec tout le film)
The Adventures of Baron Munchausen - mon préféré
La plus belle scène de Fisher King et de toute sa filmo
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