Tokyo, fin d'un monde T1
Et puis patatras, dès le deuxième chapitre, l'absurde pointe. Un scientifique découvre que "la différence entre le nombre d'individus nés dans les temps passés et celui des individus décédés ne correspond pas à la population actuelle" et que "les vivants sont trop nombreux". Donc forcément "un individu sur 10 millions vit au moins 300 ans et pour certains, la longévité pourrait bien atteindre 500 ans".
Tout ceci est expliqué pendant que l'héroïne, pour des raisons inexplicables*, se déshabille en montrant systématiquement sa petite culotte.
Il n'y a dès qu'une conclusion possible: "les aliens sont parmi nous! (...) Des mutants venus du futur [qui] risquent de prendre les rênes du pays et même de la planète entière!"
Lorsque j'ai acheté les tomes suivants, ne me souvenant plus du titre, j'ai décrit l'histoire au vendeur, en insistant sur le fait que c'était vraisemblablement une parodie. "Aaaaaaaaaaah, noooon! - m'a-t-il soutenu. C'est sérieux. Trèèèèèèèèès sérieux."
Bon, je ne capte pas le sérieux. Ca doit être une question de génération. Toujours est-il que j'ai avalé les trois tomes en me bidonnant de bout en bout. Parce qu'il ne faut pas croire que le n'importe quoi s'arrête en si bon chemin.
* si, elles sont explicables: il faut attirer l'ado pubère, comme c'est expliqué dans Bakuman.
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