Le blastocystis est du genre dormant, ne devenant actif que lorsque le système immunitaire est affaibli par une autre maladie ou - comme c'est commode - sous un stress important.
Il ne rend pas vraiment malade, mais il sème le chaos dans la digestion, provoquant mauvaise haleine, lenteur, ballonnement, diarrhée, fatigue, mauvaise humeur, etc. qui, en s'additionnant à d'autres symptômes de stress, peuvent devenir légèrement handicapant.
D'une manière générale, un blastocystis bien installé et actif dégrade le métabolisme. Ce qui facilite la prise de poids et, fatalement, rend la perte de poids plus difficile.
Je n'ai aucune preuve pour affirmer qu'il est responsable de mon obésité depuis le début, mais c'est possible: j'aurais très bien pu le contracter très tôt et l'activer à chaque maladie et à chaque crise de stress.
Une chose est sûre, je l'ai vraisemblablement activé par la reprise en main de mon corps. Tout en me fabriquant de jolis muscles, je libère surtout une pleine cargaison de toxines qui assomme mon système immunitaire.
Une fois installé, le blastocystis est très difficile, voire impossible, à déloger. On recommande des traitements antibiotiques: un léger, ou un lourd (genre "passez-moi cet intestin au napalm"), sans garantie de succès.
Mon médecin a d'ailleurs tenté de me convaincre de le laisser là, puisque après tout, il n'est pas si méchant et a peu de chance de s'en aller. Je me suis retenu de lui écraser son écran d'ordinateur sur la tête et je lui ai demandé un traitement immédiat au napalm. Il n'a accepté qu'à la condition qu'on tente le traitement léger d'abord.
Première évaluation dans deux semaines... Et puis on verra.
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