Après avoir atteint le combo poids/graisse de 82kg/22%, je suis reparti à la hausse.
J'ai découvert à ma grande surprise que l'effort et la douleur étaient assez facile à gérer. Régulièrement je rends mes exercices plus difficiles (plus lourds, plus nombreux, plus longtemps), et j'ai fait de la sensation de brûlure une véritable amie. C'est elle qui m'indique où et quand je façonne efficacement mes muscles. Avant, je la fuyais, maintenant je la recherche et je l'entretiens.
J'ai aussi découvert que le plus difficile était la gestion du plateau. Ce moment où malgré tous les efforts, tous les progrès sont à l'arrêt; et s'il dure trop longtemps, ils s'érodent. Mon plateau inférieur, ce plancher de verre sur lequel je rebondis si souvent n'est pas provoqué par les limites de mon coeur ou de mes muscles, mais par mon colon qui s'arrête, accumule et gonfle comme il l'a toujours fait.
Je pensais devoir gérer ma prise de protéine, mon rythme cardiaque, ma souplesse ou mon moral. En fait, ces derniers jours, je suis essentiellement préoccupé par ma tuyauterie que je dégage à coup de tisanes. L'effet est... yoyotant et parfois un peu embarrassant socialement. Mais bon, si je veux voir mon taux de graisse passer sous la barre des 20%, il faut bien prendre les mesures appropriées.
Cela dit, même en plein plateau et le moral assez bas, je ne résiste pas au plaisir de publier des #selfies #torsepoil sur mon instagram: j'arrive au point où le corps commence vraiment à s'affiner.
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