La ville est prise dans une bulle temporelle. On n'a pas l'impression d'être en 2012, mais plutôt dans un faux pli de l'espace-temps qui distribue toutes les décennies d'après-guerre par zones au hasard.
Reykjavik, c'est aussi la ville de la bagnole. Mais attention, pas de l'embouteillage. Les avenues sont larges, les parkings omniprésents, comme dans une ville du New Jersey. Le flux ininterrompu de voitures roule calmement au 30 à l'heure même la nuit. J'ai lu dans un livre consacré à l'île que l'Islandais moyen avait 3 voitures: "une pour la maison, une pour le travail et une pour aller de l'une à l'autre."
Reykjavik, c'est aussi la ville de la bagnole. Mais attention, pas de l'embouteillage. Les avenues sont larges, les parkings omniprésents, comme dans une ville du New Jersey. Le flux ininterrompu de voitures roule calmement au 30 à l'heure même la nuit. J'ai lu dans un livre consacré à l'île que l'Islandais moyen avait 3 voitures: "une pour la maison, une pour le travail et une pour aller de l'une à l'autre."
La crise a frappé en 2008. On voit quelques séquelles dans les vitrines fermés et certains commerces qui fonctionnent à la démerde. Mais je n'ai pas eu l'impression qu'elle avait abattu les gens. Les Islandais vivent au rythme de la Terre sur des volcans au milieu de l'Atlantique Nord. Du jour au lendemain, ils peuvent voir disparaître ce qu'ils connaissent dans un tremblement de terre, une coulée de lave, un nuage de cendres ou une tempête glacée. Rien ne semble les démonter. Et certainement pas la vanité d'une bulle financière.
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