J'ai commencé à dessiner en 2009. J'ai approché le dessin comme une activité de moine à pratiquer en intérieur et quasiment sans contact avec la réalité. Je me suis bourré la tête de théories. J'ai essayé de trouver mon style en copiant le style des autres. Je n'ai vraiment tenté le dessin sur le vif qu'une seule fois, pendant une séance de
Dr Sketchy à Bruxelles (les femmes à poil, c'est motivant).
Je me suis promis de dessiner en voyage à Prague, à Tokyo, à Stockholm. Je n'ai jamais tenu ma promesse. Débarqué à Helsinki sans véritable programme, je me suis mis dans une situation où je n'avais quasiment rien d'autre à faire que photographier et dessiner. Et ça a marché. ENFIN!
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Notez qu'un bide grassouillet est très pratique pour dessiner debout |
J'étais mal équipé. Mon carnet était trop grand pour ce genre d'exercice. Mon pinceau à réservoir était vide. Mon marqueur était piégé... et s'est vidé d'un coup sur le carnet de voyage de celle que j'aime (c'était dans l'avion alors qu'elle y mettait la dernière touche, on avait encore les restes du repas sur la tablette, bref un massacre). Pourtant, j'ai clairement obtenu des résultats dont je suis content. Ne fût-ce que parce que j'ai réussi à produire quelque chose.
J'ai creusé les ombres avant même d'envisager la forme générale. Ca a donné des volumes clairement définis et des perspectives à chier (particulièrement l'arbre maléfique). Quand j'essaie de maîtriser la perspective avant de dessiner, je perds un temps bête et je me fais dépasser par l'approche toute simple de celle que j'aime.
Les dessins sont visibles
ici et
ici.
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