Il y a quelques mois, alors qu'elle était en train d'organiser nos vacances dans le Sud Ouest, Celle que j'aime m'a demandé ce qui pouvait m'intéresser à Albi. J'ai proposé le Musée Toulouse-Lautrec. Elle a fait comme si elle n'avait pas entendu.
Une fois sur place, alors que notre
Pour le récit de la visite, je vous renvoie au texte de Celle que j'aime qui fait ça mieux que personne.
Quelques réflexions en vrac...
L'influence du Japon, notamment d'Utagawa Hiroshige, est manifeste. Et Lautrec, s'écartant de sa formation classique, s'est retrouvé à faire du manga avant l'heure, aussi bien dans la représentation que dans le sens narratif. Prenez-le temps de le vérifier ici. Je recommande l'étude de son oeuvre et une visite du musée à tous les aspirants auteurs de bande-dessinée.
Mes tableaux préférés sont La Châtelaine et le Pendu. Alors que l'auteur est surtout connu pour ses illustrations sur les joies de la Vie Parisienne, j'ai réussi à choisir les plus macabres. Mais reconnaissez: quelle travail sur l'ambiance et le jeu d'ombre!
Boulet, Lewis Trondheim, et quelques autres dont le nom ne me vient pas à l'esprit immédiatement, partagent la capacité de Toulouse-Lautrec à trouver la vérité d'une personne, d'un lieu ou d'une époque en gribouillant 3 traits sur une serviette de table. Comme lui, leur art dépasse l'apparente frivolité de leurs sujets.
* Grand amateur des représentations de la souffrance et de la luxure dans l'art religieux, j'aurais bien proposé la Basilique aussi, avec son histoire de l'élimination sanglante des Cathares, mais j'étais sûr d'obtenir un oui-qui-veut-dire-non-en-fait qui aurait probablement terni l'insouciance de la journée.
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