16 septembre 2013

Sport: l'hypersensibilité pendant les efforts

Cabossé par mes divers accidents, il m'est devenu très difficile de faire la distinction entre l'engagement musculaire et la douleur: la douleur l'emporte toujours.

Souvent c'est au niveau de l'articulation (les poignets et la cheville particulièrement) ou au niveau de la blessure même (mes hernies discale et inguinale, ma nuque). Ce qui ne devrait être qu'une tension marquée me donne l'impression d'un fer rouge enfoncé lentement. Les rhumatismes courent dans ma famille depuis des générations. Pas besoin de me le dire, j'avais remarqué.

Il m'arrive aussi d'avoir des sensations bizarres, comme sentir du verre pilé qui me coule dans les veines ou des brusques douleurs intestinales. Et j'ai souvent l'impression que mes blessures communiquent entre elles par des arcs électriques.

On me dit "c'est dans la tête, il suffit de le dépasser". Oui bien sûr, mais il y a une grande différence entre lutter contre la brûlure un muscle qui s'engage et contre une tempête électrique qui attaque tout le corps. Souvent, c'est juste pas possible, le cerveau grille, le corps n'obéit plus, le coeur part en vrille et tout ce que j'avais réussi à assouplir se coince brusquement. Si je force, c'est l'inflammation encore plus douloureuse pendant des semaines.

J'ai réussi à trouver une parade: travailler len-te-ment avec des gestes précis et focaliser mon attention sur les muscles profonds. Grâce à ça, j'ai toujours mal, mais c'est localisé sur le groupe de muscle. J'imagine que c'est ça, cette fameuse "douleur dans la tête" si simple à dépasser.


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